« Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ ; toute la Gaulle est occupée par des Romains... Toute ? Non ! Car un village peuplé d'irréductibles gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur. » Quel rapport entre un petit village portugais et ta BD d'Astérix & Obélix ? A priori aucun. Si ce n'est le caractère bien trempé des villageois et leur furieux refus de se laisser taquiner par quelques armées de Romains.
La chèvre de Monsanto
Les monsantonais, (monsantoniens ?) habitants de Monsanto, sont des durs à cuire. La légende raconte qu'au IIème siècle avant Jésus-Christ, ils auraient résisté à un siège romain (de 7 années). Jolie prouesse pour un village de 132 km2. De quoi faire jaunir la couronne de laurier de certains empereurs romains.
Comment ont-ils fait ? [Prenez note, la méthode est adaptable en cas de troisième guerre mondiale et pourrait bien vous sauver la vie.]
À défaut de disposer de chaudrons remplis de potion magique, les habitants de Monsanto étaient dotés d'une précieuse qualité : la ruse. Afin de décourager leur ennemi, ils auraient mis en place une belle supercherie (so - 200 avant JC mais de toute évidence efficace). Son objectif : faire croire aux Romains qu'ils n'étaient pas affamés avec leurs trois grains de riz par jour et par personne mais, au contraire, repus et prêts à résister à n'importe quel assaut. Pour en apporter la preuve à leurs ennemis, ils donnèrent à une chèvre les derniers grains de blé du village avant de la lancer du haut du château. La pauvrette s'écrasa aux pieds de l'ennemi. Face à cette panse si fraîchement remplie (et éclatée un peu partout sur le sol) les Romains découragés auraient levé le siège. Morale de l'histoire : la biquette a payé une note bien salée, mais elle n'est pas morte pour rien !
Comment ont-ils fait ? [Prenez note, la méthode est adaptable en cas de troisième guerre mondiale et pourrait bien vous sauver la vie.]
À défaut de disposer de chaudrons remplis de potion magique, les habitants de Monsanto étaient dotés d'une précieuse qualité : la ruse. Afin de décourager leur ennemi, ils auraient mis en place une belle supercherie (so - 200 avant JC mais de toute évidence efficace). Son objectif : faire croire aux Romains qu'ils n'étaient pas affamés avec leurs trois grains de riz par jour et par personne mais, au contraire, repus et prêts à résister à n'importe quel assaut. Pour en apporter la preuve à leurs ennemis, ils donnèrent à une chèvre les derniers grains de blé du village avant de la lancer du haut du château. La pauvrette s'écrasa aux pieds de l'ennemi. Face à cette panse si fraîchement remplie (et éclatée un peu partout sur le sol) les Romains découragés auraient levé le siège. Morale de l'histoire : la biquette a payé une note bien salée, mais elle n'est pas morte pour rien !
Sans toit ni loi
J'arrête les anecdotes historiques qui font fuir ceux qui, comme moi, ont eu un - très traumatisant - 6 à leur bac d'histoire-géo et vous retrouve une bonne vingtaine de siècles plus tard dans un décor étonnamment inchangé. Le moment pour moi de vous donner une bonne raison de faire escale dans ce village (puisque je me doute que vous rechignerez à vous déplacer uniquement pour aller honorer le tas d'ossements décomposés d'une chèvre). Cette bonne raison réside dans la particularité même de Monsanto : être bâti sur/sous/entre d'immenses blocs de pierre, le tout solidement accroché au flanc d'une montagne. De nombreuses habitations sont littéralement prises en sandwiches entre deux
rochers quand certaines n'ont qu'une énorme
pierre en guise de toit. Car c'est vrai, quoi de plus rassurant qu'un caillou de plusieurs tonnes au dessus de sa tête..?
Alors vous qui peinez à obtenir un permis de construire, un conseil, joignez à votre prochain dossier la photo qui suit, elle aidera votre Commune à relativiser ses petits problèmes de conduites de gaz et de ligne haute-tension.
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